Fournir un service ou un produit de qualité est essentiel pour satisfaire les clients, mais aussi pour faire face à la concurrence. Dans le but de permettre à chaque entreprise d’agir dans ce sens, plusieurs certifications ont été mises en place dans le monde. Détenir une ou plusieurs certifications est également important pour rester en conformité avec la loi. A l’heure actuelle, vous pouvez trouver de plus en plus d’organisations qui œuvrent dans ce domaine. Cependant, il peut se révéler assez difficile de les trouver. Découvrir les alternatives que vous pouvez adopter dans cet ordre reste donc important.
Afin d’obtenir une certification, vous devrez avant tout faire appel au bon organisme. Sachez dans cet ordre que l’on peut trouver trois grands types de certifications. Parmi elles, la qualité, l’environnement et la sécurité. Pour pouvoir s’adresser aux bons responsables, plusieurs alternatives peuvent être utilisées. Parmi les plus simples, vous pouvez vous rendre au ministère du travail de votre pays. Ce dernier répertorie tous les organismes officiels de ce type. Vous y trouverez les adresses génériques ainsi que leurs contacts (numéro de téléphone, email…).
La recherche à partir de n’importe quel moteur de recherche moderne est également l’un des moyens les plus efficaces de trouver un certificateur. Toutefois, vous devez toujours préciser votre localisation lorsque vous lancez ce type de recherche. Les informations que vous trouverez sur les plateformes peuvent être différentes. Dans tous les cas, prenez la peine d’analyser les services qu’ils peuvent vous fournir. Il s’agit notamment du type de professionnel qu’ils ont ou du temps qu’il faut pour valider une certification. Certains d’entre eux peuvent également vous aider à passer d’une certification à une autre en fonction des besoins de votre entreprise.
Toujours dans ce contexte, opter pour la méthode du bouche-à-oreille est également une solution adaptée pour trouver un organisme de certification de qualité. Dans ce cas, il est préférable de se rendre directement dans les bureaux de ce dernier pour entamer les démarches.
Quoi qu’il en soit, assurez-vous d’avoir à votre service des professionnels capables de réaliser les audits nécessaires pour accélérer votre certification. De même, pour garantir la continuité des mesures prises, il est également indispensable de disposer d’agents de contrôle.
Pour finir, prenez toujours le temps de vous renseigner sur la réputation de l’organisme de certification qui vous intéresse avant de prendre votre décision.
Pour postuler à un emploi dans une entreprise, il faut généralement réunir plusieurs documents avec vous. Mis à part le CV et la lettre de motivation, le diplôme ou le certificat font partie des fichiers indispensables dans la recherche d’emploi. Ces derniers peuvent même déterminer la qualification ou non du candidat, au poste. Mais savez-vous qu’il existe quelques différences entre le diplôme et le certificat ? En voici notamment quelques exemples.
La première différence entre le diplôme et la certification, se manifeste au niveau de leur nature. En effet, si le diplôme est délivré, suite à de longues études dans un domaine précis ; le certificat, lui est obtenu en vue d’une profession. Si on se réfère à cette approche, on peut donc dire que le diplôme est plus réservé aux étudiants, et le certificat, aux professionnels ou futurs professionnels.
Le diplôme est donc la validation d’une longue formation de 3 ans, 5 ans, voire même plus. Autrement dit, il s’agit d’une preuve sur les compétences et les connaissances de l’étudiant vis-à-vis du domaine qu’il a étudié. Quant au certificat, il est aussi délivré suite à une formation. Seulement, celui-ci ne dure pas aussi longtemps que dans une université, et les cours donnés ne sont que des compléments à des connaissances déjà acquis auparavant.
Le diplôme et le certificat se différencient aussi au niveau de leur valeur. Il est à noter aussi que le diplôme est habilité par l’État. Il a donc une valeur administrative et juridique bien fondée. Quant au certificat, il peut être octroyé sans qu’il y ait eu l’approbation de l’État, en question. Dans ce cas, il dispose de moins de valeur que le diplôme. Si un recruteur fait donc face à deux candidats, dont l’un possède un diplôme et l’autre, un certificat ; il préférera embaucher celui qui a un diplôme pour cause de sécurité et de légitimité.
Néanmoins, il existe certains métiers qui ne peuvent se faire, que par une formation certifiant. Tel est, par exemple, le cas du métier de plomberie, de secrétariat, etc. Ces métiers ne nécessitent pas de diplômes, mais sont pourtant reconnus par l’État.
Même si le diplôme et le certificat ne sont pas deux actes communs, ils ouvrent, tous les deux, à des opportunités professionnelles. Pour obtenir un travail, le recruteur va exiger soit un diplôme soit un certificat au candidat.
Pour multiplier les chances d’être embauché, il est même plus opérant d’avoir à la fois un diplôme et un certificat. Cela prouvera que le candidat est bien qualifié pour le poste.
Originaire du Japon, le système Kaizen est un outil mis à la disposition des entreprises. Il permet de gérer leur qualité. À la différence des autres techniques, son fonctionnement se fait de manière continue. Le changement ne se fait pas du jour au lendemain. Peut-on dire que ce système est-il efficace ? Si oui, comment permet-il d’améliorer la productivité d’une entreprise ?
Pour la petite histoire, le Kaizen trouve son origine à Toyota depuis des années. Il vise à renforcer la productivité de l’entreprise en misant sur la gestion des risques et l’élimination des gaspillages. Efficace, mais lent, il soutient l’idée que la réussite résulte des petits changements réguliers et rapides.
Grâce à ses principes de base, le Kaizen aide l’entreprise à satisfaire aux besoins de ses collaborateurs et de ses clients. Il optimise également la rentabilité, dans la mesure ou les tâches seront plus faciles à réaliser. Et enfin, son existence renforce le travail d’équipe au sein de l’entité.
À force, les salariés travaillant dans un environnement sain améliorent considérablement leurs productivités. Cette situation renforce ainsi la compétitivité de la boite.
Au-delà d’un simple outil, le Kaizen est aussi un état d’esprit à posséder. Il repose donc sur de nombreux principes dont :
À part ce système, le Kaizen supporte mal les gaspillages qui proviennent de trois sources. La première concerne les activités ayant peu d’intérêt. Prenons le cas d’un déplacement pour réunion, alors que l’on peut le faire en ligne. La seconde appelée « Mura » concerne l’irrégularité dans un processus et la troisième, connue sous le nom de « Muri » est le problème soudain pour réaliser un travail (ex : formation insuffisante, …).
Comme le Kaizen est un état d’esprit reposant sur des principes, il constitue une source d’inspiration pour de nombreux outils. On peut prendre l’exemple du PDCA qui correspond à une méthode structurée en quatre étapes, telle que la planification, les moyens d’action, l’évaluation et l’ajustement. C’est également le cas des 5S qui permet de rendre le cadre de travail en sécurité, propre et organisé.
La roue de Deming ou PDCA « Plan Do Check Act » qui se traduit par » Planifier, Déployer, Contrôler, Agir » est un processus d’amélioration continue qui propose 4 étapes qui se succèdent de manière itérative pour optimiser une tâche, un processus ou une approche qui n’est pas satisfaisante. Les entrepreneurs peuvent également l’utiliser dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet pour construire leur démarche.
Le cycle PDCA est un processus très efficace qui s’inscrit dans une démarche d’innovation continue par l’analyse de nouvelles sources d’efficacité et de performance. En principe, la roue de Deming met l’accent sur une approche globale de la résolution des problèmes. Appliqué à l’ensemble de l’entreprise, ce processus favorise l’agilité par une courte période de remise en question continue. La limite de cette méthode est que lorsqu’un problème doit être résolu de manière urgente, comme dans une situation de crise, elle devient trop compliquée et lourde à mettre en œuvre. De plus, les changements doivent être planifiés sur une longue période de temps.
La première étape importante de la roue de Deming consiste à planifier et à préparer la tâche à accomplir. Cette étape est cruciale pour le succès de la démarche qualité. En fait, elle se rapporte à un problème spécifique, soit l’analyse de la situation actuelle, la détermination préalable de la cible de cette méthode qualité, la détermination des ressources nécessaires pour atteindre la cible, et enfin la formulation du plan d’action pertinent pour la mise en œuvre de la gestion de la qualité. Une fois le plan mis en place, le moment est venu de passer à l’action. En d’autres termes, il s’agit d’exécuter des tâches préparées à l’avance, tant pour les membres individuels de l’équipe que pour le responsable lui-même. La troisième étape essentielle consiste à inspecter et à superviser la réalisation des objectifs, ce qui consiste à mesurer les résultats liés aux résultats attendus.
En termes d’amélioration continue des processus de l’entreprise, le cycle PDCA est indéniablement un outil de gestion très efficace. Cependant, il présente encore quelques limites, qu’il faut prendre en compte avant de l’appliquer. D’une part, cette démarche qualité nécessite un investissement important que certaines entreprises ne peuvent pas consentir. De plus, la roue de Deming manque d’initiative dans la prise de décision. Par conséquent, elle n’est pas adaptée aux situations de crise qui nécessitent une action immédiate.
La démarche qualité sert à renforcer la performance d’une entreprise. Elle oriente les responsables à prendre les bonnes décisions. Son existence aide également le personnel à travailler dans un environnement favorable. Pour certaines entreprises, son établissement est facile, mais pour d’autres, elle reste encore moins évidente. Voici donc un résumé des étapes à suivre pour réaliser une démarche de qualité. La compréhension des critères de certification ISO 9001 est souvent une étape clé dans ce processus.
En tant que responsable, vous devez d’abord faire un état des lieux qui consiste à évaluer le fonctionnement de votre entreprise. Il s’agit d’une auto-évaluation qui vous aide à déterminer vos objectifs, à identifier les attentes de la clientèle et enfin à connaitre les forces et les faiblesses de votre société.
À l’issu de l’analyse, vous devez normalement savoir en détails vos difficultés ainsi que vos atouts. Ces données vous permettront ensuite de définir les moyens nécessaires pour atteindre vos objectifs.
Votre état des lieux vous servira à établir les moyens d’action nécessaire à la réalisation de vos objectifs. Lors de son élaboration, assurez-vous néanmoins de réunir tous les acteurs potentiels. Ici, les directeurs ne sont pas les seuls responsables. Le personnel, les collaborateurs, voire les partenaires sont également concernés. Une bonne compréhension des critères de certification ISO 9001 peut guider cette étape.
Sachez que la détermination des moyens vous incite à établir un plan d’action. Il s’agit d’un document qui définit :
Quant à la réalisation, elle doit se faire selon la date et les moyens définis dans le plan. Son établissement doit également respecter les objectifs et le résultat attendu.
Une meilleure démarche qualité n’oublie pas l’évaluation avec des indicateurs de satisfaction. Il s’agit d’une technique qui consiste à mesurer l’efficacité de l’entreprise. Pour y arriver, vous devez faire appel à des indicateurs. Ces derniers peuvent prendre plusieurs formes. Il peut s’agir des données objectives, des documents, des chiffres, voire de la performance d’une équipe. La conformité aux critères de certification ISO 9001 est souvent évaluée via de tels indicateurs.
Grâce à ces indicateurs, vous aurez plus de facilité à évaluer le résultat par rapport aux objectifs fixés. Si vous utilisez par exemple des statistiques (chiffres), vous constaterez la performance de votre entreprise en se basant la rentabilité à travers le pourcentage.
À l’issue de l’évaluation, deux attitudes sont à prévoir. Premièrement, vous êtes appelé à améliorer votre démarche en cas de mauvais résultat. Deuxièmement, vous êtes invité à renforcer les stratégies mises en œuvre en cas de succès. Dans les deux cas, n’hésitez pas à partager l’évaluation à la direction, au personnel et aux collaborateurs. Tous les acteurs sont effectivement concernés par la vie de l’entreprise.
Les autorités de certification sont les institutions qui utilisent les audiences qui traitent les audits. Les organismes de certification qui ont une licence du SQFI sont tenus d’être acceptés en vertu de la règle internationale et sont soumis à des évaluations annuelles de leurs mouvements de certification par les organismes d’accréditation qui ont une licence du SQFI.
Les organismes de certification qui veulent être autorisés à effectuer des audits du code SQF et à émettre des certificats doivent d’abord être autorisés par un organisme d’accréditation membre du Forum international d’acceptation ( FIA ) et accrédité par le SQFI. Ils doivent également satisfaire aux exigences du Guide des normes ISO/CEI telles qu’elles sont énoncées dans les critères d’organisme de certification SQF et remplir une demande de statut d’organisme de certification.
Lorsque votre demande est acceptée, elle sera observée par une équipe d’évaluation qui vérifiera si elle est complète et exacte. Si cela est essentiel, on peut s’attendre à une conférence téléphonique pour attribuer plus de la demande. Lorsque la demande est acceptée, un accord de licence sera exposé et devra être cosigné par les deux parties. Ensuite, une facture sera remise à l’autorité de certification nouvellement approuvée. Les coûts dépendent du lieu dans lequel les contrôles seront effectués.
Les organisations et les entreprises peuvent avoir leurs propres autorités de certification privées ou accéder à une autorité de certification commerciale. Une autorité de certification privée travaille exclusivement pour une organisation ou une entreprise et prépare des certificats pour les serveurs et les utilisateurs internes. Ces certificats ne bénéficient pas de la confiance du public et ne doivent donc pas être utilisés en dehors de l’infrastructure de l’entreprise. Avec ces autorités de certification privées, les utilisateurs font confiance aux appareils et aux processus du réseau de l’entreprise. Un répertoire pour les certificats privés qui était fréquemment utilisé dans le passé était l’Active Directory (AD) de Microsoft. Les autorités de certification privées sont utilisées pour les sites web, les réseaux privés virtuels (VPN), pour les projets de l’Internet des objets et pour la communication entre les services internes sécurisés. Pour les entreprises qui deviennent des autorités de certification d’entreprise et délivrent des certifications numériques d’entreprise, il est essentiel qu’elles disposent d’une solution de gestion complète. Bry ICP est la plateforme la plus adaptée. Avec elle, il est possible de générer l’ensemble du processus de délivrance des certifications numériques d’entreprise, depuis la demande de certification jusqu’à la fin de sa période de validité (date d’expiration).
Que ce soit pour améliorer vos connaissances, votre qualité de travail ou pour vous reconvertir, il est toujours nécessaire de suivre une formation professionnelle. Mais avec les nombreuses options disponibles, il est souvent difficile de trouver la bonne. Pour vous aider, voici 5 conseils pour dénicher la meilleure formation professionnelle et utiliser des {anchors} pour trouver les meilleures options.
Avant de vous lancer dans la recherche d’une formation professionnelle, vous devez d’abord définir votre projet professionnel. Pour ce faire, posez-vous la question suivante : » Qu’est-ce que je voudrais apprendre pendant la formation et pourquoi je veux le faire ? « . En vous posant cette question, vous comprendrez mieux le type de formation qui vous convient le mieux et les différentes façons de la trouver. Chaque formation a son propre mode de fonctionnement et sa propre méthode de travail. N’oubliez pas d’utiliser des {anchors} pour cibler vos recherches.
Maintenant que vous avez fait cela, vous pouvez commencer à chercher un établissement qui propose des formations professionnelles. Voici deux méthodes pour en trouver un :
La première consiste à effectuer une recherche en ligne. Il vous suffira de taper » formation professionnelle » suivi du domaine que vous souhaitez pratiquer sur le moteur de recherche. Une liste de tous les sites qui la proposent apparaîtra immédiatement. Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur celui qui vous attire le plus, et à le contacter. Il faut savoir qu’il existe deux types de résultats de recherche sur Internet. D’une part, vous pouvez tomber sur un site proposant une formation en ligne, c’est-à-dire un programme virtuel, où tout se passe sur l’écran. D’autre part, vous pouvez tomber sur le site officiel d’une institution qui propose des cours en salle. L’utilisation d’ {anchors} peut vous aider à comparer différentes options. Vous pouvez également consulter un site de comparaison si vous n’êtes pas sûr de l’école ou du programme à choisir.
La deuxième méthode est celle du bouche-à-oreille. L’accès à des informations sur la formation professionnelle des salariés peut aussi grandement vous aider dans votre choix.
Pour sélectionner votre établissement ou programme de formation professionnelle (s’il est en ligne), il est important de prendre en compte ces deux critères :
Premièrement, veillez à vérifier la réputation de l’établissement ou du site en question. S’il s’agit d’une institution, vérifiez qu’elle a une bonne réputation et que les cours recommandés sont de bonne qualité. S’il s’agit d’un site en ligne, vérifiez ensuite s’il existe ou non. Si vous ne faites pas attention, vous pourriez vous retrouver avec une arnaque. N’hésitez pas à utiliser des {anchors} pour vous assurer de la fiabilité des sources. La qualité de la formation professionnelle des salariés est un facteur clé à considérer.
D’autre part, renseignez-vous sur les spécialités et les types de formation recommandés par l’établissement. Ils doivent répondre à vos attentes et à vos besoins.
Choisir une catégorie de formation n’est sans doute pas évident. On se retrouve certainement coincé entre les nombreux types de parcours qui s’offrent. Pour mieux vous aider à différencier la formation certifiante, qualifiante et diplômante, ceci est un texte qui détaille spécialement la signification et l’utilité de la formation certifiante.
Comme son terme indique, la formation certifiante est une certification officielle qui s’acquit après un exercice de métier. Concrètement, c’est une formation reconnue par l’État suivie d’une attestation. Après une période où un tiers a exercé un apprentissage concernant une activité professionnelle, une certification lui sera attribuée en sa faveur en guise de reconnaissance. C’est un gré qui approuvera que ce dernier ait bien passé des formations pour accroître sa compétence. En effet, c’est une sorte d’évaluation qui sert non seulement à accroître des compétences pour une spécialisation précise, mais également à faire gagner un titre professionnel. La formation s’examine par des autorités et des experts afin d’affirmer son efficience et sa pertinence.
Chaque catégorie de ces titres possède sa propre signification et sa propre valeur. Une formation diplômante est offerte par les grandes écoles voire les universités lorsque vos études prennent fin. En général, c’est le premier critère qu’exigent les offreurs d’emploi. Par conséquent, elle vous permet d’accéder facilement à un poste si vous avez le niveau demandé. En ce qui concerne la formation qualifiante, elle sert aux salariés de se perfectionner sur leurs capacités et leurs compétences. La formation qualifiante ne s’atteste pas par un diplôme ou une certification. C’est le point qui la différencie de la formation certifiante. La formation certifiante est également une formation qui fournit aux employés un surplus d’apprentissage et de spécialisation, mais elle est attestée par une certification validée par l’État. En effet, ces formations sont complémentaires. L’une ne peut pas remplacer entièrement l’autre.
La formation certifiante offre des bénéfices pour une entreprise. Un salarié qui a acquis une formation certifiante signifie qu’il apporterait de nouvelles compétences qui serviront à accroître l’image de l’entreprise en question. C’est une réelle opportunité tout en étant pour l’entreprise que pour le salarié concerné. L’entreprise aura un employé qualifié et l’employé augmentera sûrement son titre professionnel. En effet, c’est un avantage qui permet à l’employé d’obtenir une promotion et un prestige. Même si vous n’obtiendrez pas une promotion après avoir eu une formation certifiante, soyez-en sûr que vos efforts ne seront pas coulés en vin. Regardez le bon côté des choses, vous aurez une montée de compétence qui garantira la pérennité de votre poste. Vous pouvez également tenter une opportunité ailleurs si vous jugez que l’offre correspond à la formation que vous avez acquise.
Attestant des capacités et de la maîtrise de compétences rattachées à un métier précis dans une branche professionnelle, le CQP est davantage prisé, tant par les employés et demandeurs d’emploi que par les employeurs et les branches. Mais il ne s’agit pas d’un diplôme au sens commun habituel puisqu’il est fabriqué sur-mesure par des professions et est délivré par les partenaires sociaux de la branche. Cette certification mise en œuvre pour répondre à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans une branche spécifique reste toutefois méconnue de beaucoup d’actifs. Ainsi, à quoi correspond réellement le CQP et surtout, quelle est sa valeur ?
Un Certificat de Qualification Professionnelle ou CQP désigne une attestation créée et délivrée par une ou plusieurs branches professionnelles afin de certifier les compétences acquises par la formation ou par l’expérience (VAE) et de développer ces dernières à travers des formations professionnelles adaptées à un secteur. Il est reconnu par la convention collective ou par l’accord de branche où il est lié. Il s’adresse à un large public, notamment les salariés avec une expérience minimale de 3 ans, les demandeurs d’emploi et les jeunes en formation initiale. Mais il s’agit également d’une certification avantageuse pour les entreprises puisqu’elle pourra suivre les parcours de formation adaptés et évaluer les compétences de ses salariés à travers des outils adéquats.
Etant reconnu par l’ensemble des entreprises d’une même branche professionnelle, le CQP garantit la maîtrise d’un métier donné par un salarié. Mais ce type de certification renferme bien d’autres intérêts, tant pour l’entreprise que pour les salariés. En effet, il permet aux salariés de gagner en qualification afin de suivre les évolutions techniques et organisationnelles de leur métier, d’accéder à un autre niveau de poste au sein de celle-ci, et d’avoir un gage de compétences grâce à un certificat valable nationalement auprès de tous les acteurs de la branche à laquelle il est rattaché. De son côté, l’entreprise est en mesure d’évaluer les compétences de ses salariés à travers des outils adaptés, de construire des parcours de formation adaptés, de fédérer et motiver les équipes autour d’un projet en particulier et d’intégrer plus facilement les jeunes qualifiés à l’aide de contrats en alternance.
Le CQP peut être préparé à travers une formation (peut être mise en place par l’employeur dans le cas où la personne a besoin de suivre un parcours de formation en vue de progresser jusqu’au niveau du CQP) ou à travers la validation des acquis de l’expérience (dans le cas où le CQP choisi est enregistré au RNCP). La deuxième option s’adresse aux salariés et aux personnes en recherche active d’emploi pouvant justifier d’au moins un an d’expérience en rapport avec le CQP.
Lorsque l’on recherche activement un emploi ou une reconversion professionnelle, il est essentiel de mettre en avant ses compétences et ses aptitudes afin de faciliter son intégration dans le monde professionnel. Pour les professions de santé par exemple, la connaissance précise des qualifications professionnelles des podologues est primordiale pour l’employeur comme pour le patient. Cependant, pour pouvoir travailler dans n’importe quel domaine, il est indispensable de valider ses compétences par différents moyens, tels que la certification professionnelle.
La certification professionnelle s’apparente à un titre professionnel. Elle met en avant les atouts professionnels d’une personne, que ce soit en termes de « soft skills » ou de « hard skills ». Il s’agit notamment du savoir-être et du savoir-faire d’une personne, qui sont tous deux interdépendants. La certification professionnelle donne le droit d’exercer une profession bien définie. D’une manière générale, les certificateurs font partie d’une branche professionnelle et juridique sous le contrôle de France Compétences. La certification professionnelle peut être adressée à une entité de l’entreprise dont les domaines d’activité sont bien définis. Depuis 2019, on ne peut se voir attribuer un niveau de qualification que lorsque la certification professionnelle fait l’objet d’un enregistrement établi auprès du RNCP. La certification doit permettre d’assurer la mobilité des salariés d’une entreprise et de les rendre plus disciplinés en interne.
Dans le cadre d’une certification professionnelle, on peut se référer à la nomenclature d’une formation pour vérifier le niveau de qualification d’une personne. Récemment, une révision a été faite concernant la nomenclature du niveau de qualification au mois de janvier 2019. Auparavant, on parlait d’un niveau V à un niveau I, ce que l’on appelle la nomenclature de 1957. Actuellement, nous devons nous baser sur un niveau de 1 à 8 en termes de certification professionnelle. Pour vérifier le niveau de qualification, il y a des points à connaître, à savoir l’organisme qui a délivré la certification, qui, en général, devrait être l’État lui-même. L’intitulé de la certification professionnelle permet également de vérifier le niveau de qualification de celle-ci. La plupart du temps, toute certification professionnelle doit être authentifiée par un code commençant par RNCP ou RS, code qui permet de vérifier son niveau de qualification.
Il existe différentes façons de préparer une certification professionnelle afin d’obtenir le niveau de qualification indispensable en entreprise. Comprendre les qualifications professionnelles des podologues, par exemple, est crucial pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine. D’une part, vous pouvez suivre un programme de formation continue pour arriver au CQP ou à la certification de qualification professionnelle. Pour ce faire, vous pouvez vous adresser directement à l’organisme OPCO ou à Cap Emploi. La VAE ou la validation des acquis de l’expérience est un autre moyen de préparer une certification professionnelle, mais elle s’adresse aux personnes ayant au moins un an d’expérience.